La visualisation de données appliquée aux politiques publiques
La data-visualisation, ou visualisation de données, est désormais entrée dans le langage courant de l’analyste ou l’utilisateur de données à relative grande échelle. Elle permet à la fois de comprendre le sens de l’information, mais sert également d’outil de communication. Les représentations créées pour représenter les données attirent mieux le lecteur et les informations communiquées sont retenues plus facilement.
En d’autres termes, la visualisation de données permet de réaliser une présentation à la fois technique et esthétique. Il est nécessaire lors de sa réalisation d’exploiter le côté visuel des représentations, car il garantit une meilleure compréhension.
La visualisation de données est ainsi chargée d’une mission : soulever des questions complexes pour les présenter de manière compréhensible à un public qui n’est pas forcément familier avec les données et les sujets. Certaines data-visualisation, de type reporting d’activité, peuvent toutefois être orientées vers un public ayant une forte maîtrise du sujet.
Elle doit simplifier sans banaliser, éveiller des interrogations et offrir des réponses, mais aussi informer de façon claire, captivante et synthétique. Cette mission est pleinement complémentaire de nos missions d’enquêtes et/ou d’évaluations. Son principal avantage est une diffusion possiblement très large (certaines de nos productions ont ainsi pu dépasser les 3 000 vues).
La présentation graphique des données est donc une très bonne solution pour faire passer le sens, les traditionnels camemberts, histogrammes à « plats » agrémentés d’une phrase d’analyse ne suffisant plus. La complexité du monde des données impose donc de raconter une « histoire » (story-telling en anglais), ce que permet également l’outil au travers des représentations de types infographies.
Mais une visualiation ne s’improvise pas. Il ne suffit pas d’utiliser un canevas « tout prêt » d’un des très nombreux outils en ligne pour réaliser une dataviz digne de ce nom c’est à dire qui transmet un message. La fonction storytelling permet d’écrire des « histoires » et donner vie aux données. Néanmoins cela ne peut se faire qu’au travers d’un vrai travail de création.
La visualisation de données doit permettre à un tiers de s’approprier efficacement les informations clefs qui la composent, au travers de représentations variées et très lisibles (cartographies, tableaux, graphiques etc). Le message de la représentation se doit d’être toujours clair, même quand son créateur n’est pas ou plus là pour l’expliquer.
Comment ça fonctionne ?
Pour le « lecteur »
Les contenus crées peuvent être disponibles au format PDF (via des productions classiques de l’ensemble des représentations) ou au format PowerPoint au besoin, mais également si le client le souhaite en ligne à tout moment et n’importe où dans le monde, en un clic (nous pouvons également ouvrir une page dédiée sur l’interface en ligne Tableau Public). Seule une connexion Internet est nécessaire pour accéder aux analyses et tableaux de bords.
Et à quoi cela ressemble ? Cas pratiques
Exemple de « storytelling » (pour le CGET et l’ONPV sur les Conseils Citoyens – 2019)
L’objectif visé par le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires et l’Observatoire National de la Politique de la Ville était d’actualiser et approfondir un premier état des lieux de la mise en place des conseils citoyens, établi fin 2016, afin d’établir une vision départementale, régionale et nationale de leur mise en place.
Après une enquête multicanale ayant permis d’interroger 595 porteurs de projets, représentant 1 010 conseils citoyens, la visualisation de données a permis de fournir un état des lieux exhaustif, accessible au plus grand nombre de la dynamique des conseils citoyens. Au-delà des chiffres clés, ce sont tous les éléments relatifs à la composition des collèges habitants, aux acteurs locaux, à la formation des conseils citoyens, à leurs ressources, aux liens avec les contrats de ville et aux Projets de Renouvellements Urbains (PRU) et à leur fonctionnement qui sont détaillés et présentés sur 5 pages synthétiques (avec généralement une page supplémentaire de note de fonctionnement/d’utilisation de l’outil).
Ainsi, ces données sont précieuses au sein des territoires afin de disposer d’une vision locale et nationale compléte de la mise en oeuvre des conseils citoyens.
Exemples de type « reporting »
Parfois, le besoin est davantage de « clarifier » la masse de données existantes, et de pouvoir réaliser de l’exploration de données pour valider ou infirmer des hypothèses. Ces visualisations de type « reporting » sont un vrai appui à la décision et permettent d’échanger sur des indicateurs clés, de réaliser des focales sur des publics ou dispositifs précis.
Autres exemples
Plus d’exemples ici : http://url.synoptic.pro/demo-tableau